15 bornes de plus

Après l'annulation des 10km de Vireux la semaine passée, il n'était pas question de rater les 15 bornes de Villers. C'est sous un soleil appréciable que la course, programmée  traditionnellement le jeudi de l'ascension, mais avancé suite à des problèmes de logistique, avait lieu cette année. Par rapport aux éditions précédentes qui amenèrent leurs lots de coureurs d'europe de l'est et autres franciliens, le cru 2013 allait voir un régional l'emporter. Néanmoins certains des meilleurs étaient présents et le vainqueur ne serait donc pas un faire-valoir.

On notait donc la présence de Sébastien Nautrez, David Duquesnoy et de Damen Labroche. Derrière ces trois là, les places étaient ouvertes, les deux plus dangereux restant Benjamin De Block qui m'avait devancé à Neufmanil il y a deux semaines, ainsi que Farid Medjkoune, le trailer ardennais de l'Efsra. Dautres coureurs avaient bien évidement leur mot à dire : Philippe Deville (de retour après des pépins physiques), Mehdi Chenah (de retour lui aussi), Sébastien Quétier (en pleine préparation pour Embrun),  Benoit Pailla ou encore le belge Stéphane Mouchet.

Dès le départ, les trois favoris prennent quelques mètres d'avance mais le rythme de ne paraissant pas trop élevé, je me dis qu'il y peut être quelque chose à tenter. Attention, loin de moi l'idée d'aller faire un podium (ils valent tous les trois sous les 32' sur 10km) mais il se pourrait qu'ils me tirent suffisamment longtemps pour faire le trou avec derrière... Je recolle donc et c'est à quatre que nous allons alors progresser. Les premiers km passent en 3'24" 3'25" 3'23" 3'24" soit un chrono de 34'00" au 10km (mon record est de 34'01").

Comme je le pensait, personne n'a suivi. L'idéal serait que mes trois compagnons garde le même rythme jusqu'au 10ème mais par quelques petites accélérations, je comprends qu'il va bientôt se passer quelque chose. Après un 5ème km en 3'25", Duquesnoy et Nautrez prennent les devants. Bien sûr, Labroche prend la foulée mais pas moi. Mon 6ème km passe pourtant en 3'22" mais la différence de niveau est telle qu'ils me mettent rapidement 50m. L'écart ne va plus jamais se réduire. De mon coté, c'est seul que je dois maintenir l'allure mais je n'y arrive pas, la route du triage n'aidant surtout pas un homme esseulé. L'allure chute : 3'34" 3'32" 3'37" et 3'34". Je passe au 10ème en 34'39" (prometteur tout de même). Finalement, l'avance prise lors des 6 premiers km s'avère ne pas être suffisante et je vois revenir un groupe de trois coureurs (Deville, Medjkoune et De Block).

Malgré tout, bien qu'ils reviennent petit à petit, les deux km suivant passés en 3'30" et 3'27" retardent l'échéance. Malheureusement, la jonction se fait au 12ème km. C'est tout d'abord De Block qui me passe, je ne cherche pas à l'accrocher. Puis vient Medjkoune qui m'encourage. Je prends sa foulée mais je suis rapidement contraint de ralentir en le laissant tout de même à portée (13ème en 3'33"). De son coté, P. Deville n'a pas suivi, il est même dépassé par S. Quétier revenu, comme à son habitude, de l'arrière. Cette fois-ci, pas question de se faire reprendre et dans le 14ème, à la faveur de la montée du cimetière, je recolle à Medjkoune (14ème en 3'42"). Le dernier km parait interminable et F. Medjkoune relance sans que je puisse répondre. Mon accélération dans les 300 derniers mètres restera veine (15ème en 3'24").

Je termine à la 6ème place mais dans un chrono très satisfaisant : 52'26" soit juste sous la barre des 3'30"/km.

Mon précédant record officiel datait de 2011 en 55'39" (mais j'étais passé au 15ème en 53'39" lors de Sedan-Charleville).

Prochaine compétition : peut être le Val d'Etion mais plus sûrement Donchery.