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  • : CapFlorian
  • : Ma course à pied dans les Ardennes.
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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 16:11

 

champenoise2012.jpg 

 

Les résultats complets

 

parcourschampenoise2012.jpg

profilchampenoise2012.jpg

 

Quelques ardennais étaient présents sur cette course. On notera la participation de Benjamin De Block, Philippe Deville (7 fois vainqueur) et Stéphane Rollin.

En grande forme ces dernières semaines, Stéphane (second en 2011) pris la direction de opérations malgré la présence du Belge Christian Nemeth (vainqueur des 10km de  Vireux en février dernier) mais aussi de quelques coureurs du team Isostar (Alain Jarry, 1h09'59 sur semi en mars dernier ; Teddy Bezancon, 1h08'57" en mars).

Il mènera pendant plus de 10km avant de voir revenir sur lui plusieurs coureurs.

Finalement, dans le vent et la fournaise, c'est l'expérimenté Philippe Deville qui tirera son épingle du jeu en prenant la troisième place, 21" derrière l'inévitable Nemeth et Alain Jarry, ces deux là terminant dans la même seconde (1h19'02"). Deux minutes après, Stéphane Rollin franchira la ligne en cinquième position en 1h21'01" suivi de près par Benjamin De Block (1h21'07").

Il est à noter que cette édition était plus relevée que les précédentes, ceci étant en grande partie du à la présence du team Isostar.

P.DevilleS.RollinB.Deblock

Philippe Deville, Stéphane Rollin et Benjamin De Block (©cerloisir)

 


Petite vidéo de France 3  : ici

Photos : cerloisir

Article VO2

 


 

 


Ma course :

 

Inscrit de longue date sur cette course, je ne me voyais pas ne pas y prendre part malgré ma petite condition actuelle (7 sorties en deux semaines après 6 semaines d'arrêt). Malgré tout, c'est avec pas mal d'appréhension que je prenais le départ, n'étant pas rassuré quant à la fin de ma tendinite...

Au menu, environ 21.5km à parcourir avec une chaleur étouffante mais aussi du vent. Dès le départ, ne sachant pas trop ou me situer, je me place en arrière du groupe de tête avant de rapidement reculer dans la hiérarchie. Vers le 3ème km, on attaque la grosse difficulté du parcours avec une côte de 2km environ d'un fort pourcentage. Pendant la montée, je ressent une gêne au niveau de ma cheville. De plus, je sens bien que je ne suis pas du tout dans le rythme et que cette course risque vite de tourner au cauchemar. a la fin de la montée, je me pose sérieusement la question d'arrêter ou pas. C'est maintenant ou jamais, car après , je serais trop loin de l'arrivée pour stopper. Finalement, je décide de continuer mais en baissant l'allure.

Le parcours ne comporte pas de zones ombragées, heureusement, j'avais prévu la casquette mais même mouillée, celle-ci sèche en quelques secondes...

Les ravitaillement sont rares et chaque occasion de se mouiller la tête est une bénédiction (jet d'eau, fontaine ect...).

Je me fais dépasser par pas mal de concurrents mais à leur tête, on voit bien que c'est dur pour tout le monde.

A chaque ravito, je marche sur la longueur de la table, prenant un quartier d'orange et un verre d'eau. Malgré cela, je suis dans le dur et chaque pas est de plus en plus coûteux. Je compte chaque km mais le fait de croiser les coureurs déguisés dans l'autre sens, permet de se changer un peu les idées. Certains passages sont un calvaire, je n'avance pas, je suis même sur le point marcher en descente (comme au Sedan-Charleville...).

Après quelques détours dans Reuil, j'aperçois le dernier virage, celui apparaît comme une délivrance.

Cette course fût a ce jour la plus difficile que j'ai eu à faire (au même titre peu être que le dernier Sedan-Charleville).

Je franchi la ligne en 1h38'21" (49ème).

Même si j'ai réussi à finir la course, je ne peux m'empêcher de penser que je n'aurais pas du y prendre part. Je reviens en effet avec une douleur  au tendon, ce qui va me conduire à nouveau chez le médecin et très probablement m'éloigner de la course à pied encore pendant quelques temps. Wait en see...


Course hors stade / Drôle de duo à la champenoise

Publié le lundi 28 mai 2012 à 09H58 - L'Ardennais

 

[VIDEO] Un équipage cosmopolite, composé d'un Belge passe-partout et d'un marathonien français, a uni ses efforts pour repousser Philippe Deville, le spécialiste de la Champenoise, à la 3e place.

 

UN Belge à l'arrivée de la Champenoise, quelle surprise ! La course de la Vallée de la Marne est très certainement devenue la plus belge des courses françaises.
Une épreuve où le peuple d'Outre-Quiévrain représente un peu plus du tiers des 2200 engagés. Alors, il était normal, sans même se plonger dans les probabilités, que ce fut l'un d'eux qui termina devant.
En l'occurrence, c'est même tout sauf une surprise de voir re-surgir Christian Nemeth dans les coteaux champenois. Sa dernière visite remontait à 2008, année où le sympathique Wallon avait fait une grosse farce aux organisateurs en courant sans dossard.
Autre facétie cette année pour la première à Reuil : une arrivée main dans la main en compagnie du Rambolitain Alain Jarry. « Les copains du club ne seront pas d'accord avec ce type d'arrivée. Ca fera l'objet d'une bonne discussion autour d'une coupe de champagne… ou d'un verre de bière », indiquait ce Nemeth-là - justement en train de savourer une blonde trappiste - pas trop marqué physiquement par la chaleur et un vent « qui asséchait sur le retour ».
La Champenoise, il y est un peu revenu pour cela, le champagne, ainsi qu'il le confie dans un clin d'œil complice : « celui que l'on gagne à l'arrivée de cette course ne me laisse pas insensible. Mais c'est aussi une longue histoire d'amitié qui remonte à 1995 avec Bernard Vinot. J'étais venu à Aÿ y disputer le semi-marathon et j'avais pris la 2e place derrière Pascal Fetizon… »
Son autre sensibilité, actuelle, se concentre sur une tournée aux Etats-Unis. Question de dépaysement - l'American dream produit toujours autant d'effet - mais aussi de primes. Les épreuves hors stade seraient bien dotées, de l'autre côté de l'Atlantique, croit-il savoir.
Et pour un champion de Belgique 2012 de cross en catégorie vétéran, il pourrait y avoir effectivement quelque chose à y faire.

Jarry au travail

Autant le brun Nemeth est volubile, autant le blond Jarry, son co-vainqueur, est calme.
Le Francilien est, bien entendu, venu pour goûter l'ambiance déjantée de la Champenoise. Mais également pour joindre l'utile à l'agréable. « Je suis en pleine préparation marathon donc j'étais venu pour courir à l'aise mais en faisant quand même le travail. »
Aura-t-il trouvé, en plus d'un compagnon du devoir dévoué, des conditions idoines pour ne pas laisser trop d'énergie en terre champenoise ? « Mon marathon a lieu dans deux semaines. On y trouvera sans doute les mêmes conditions difficiles pour l'organisme. Ca fait une première étape. Mais de toute façon, la préparation permet de supporter le temps et le parcours. »
Pour le plus grand nombre, la seule préparation qui ait valu était celle consistant à atteindre les ravitaillements…


 

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commentaires

S
Salut Florian c du suicide !!! un semi en reprise avec la chaleur et la difficulté de la course fut t-il raisonable ? pourquoi pas plutot allé a Moncornet !<br /> j'espere t revoir quand meme bientot sur nos route Ardennaise<br /> amicalement Michel
Répondre
F
<br /> <br /> Tu as évidemment raison Michel , mais le coeur parle parfoit plus fort que la raison!<br /> <br /> <br /> Pour la suite, on verra bien, mais ce qui est sûr, c'est que mon problème est toujours là.<br /> <br /> <br /> <br />